Le modèle OSI est un standard qui essai de décrire le fonctionnement de la communication entre les appareils informatiques. Son principal défaut est qu'il ne prend pas en compte les spécificités d'Internet. En revanche, l'architecture décrite montre les étapes successives du traitement de l'information d'abord au niveau matériel, puis au niveau logiciel.
Prenons un exemple pour expliquer ce qu'apporte le modèle OSI dans l'organisation de la communication des appareils informatiques. Une LiveBox devrait parvenir à illustrer l'interconnexion des systèmes.
Tout d'abord, le matériel doit être alimenté en courant électrique et raccordé aux différents systèmes comme le décrit le schéma d'installation de l'appareil. Ainsi, des bits peuvent être échangé, par exemple entre une LiveBox et un ordinateur. Chaque système dispose alors d'une adresse unique permettant d'être reconnue par la télévision, le lecteur DVD, le décodeur HD et bien d'autres... Ces adresses, c'est la LiveBox qui les déterminent. Nous sommes à la couche 3 du modèle OSI et la communication de l'information au niveau matériel est désormais terminée.
Nous voilà dans l'architecture dite "applicative" ou "logicielle" (les couches "hautes" pour les familiers de la norme). En premier lieu intervient, si vous en êtes équipé, le firewall. Mais surtout la notion de port logiciel. Il existe près de 65 540 ports logiciels, dont la plupart sont ignorés par le système d'exploitation mais écoutés par votre firewall. C'est grâce à cette notion que les systèmes interconnectés échangent leurs premières données dans un cadre logiciel. Pourtant un autre problème se pose : si une application doit communiquer avec un matériel, elle doit aussi échanger des données de nature différentes ; des données d'identification (DCHP, DNS, LDAP), d'intégrité (NFS, FTP), de fonction (HTTP, POP, IMAP), de chiffrement (SSH), etc.
Une couche session a donc été décrite de manière approfondie. Elle permet la synchronisation des échanges entre deux applicatifs situés d'un bout du réseau à l'autre bout. Durant cette communication, les données ne sont jamais réinterprétées par les appareils qui acheminent les paquets : c'est le point de départ qui encode les informations à destination du point d'arrivé, informations que de nombreux appareils relai sans discontinuer. Microsoft utilise NetBIOS, Apple utilise AppleTalk, mais des appareils informatiques peuvent tout aussi bien utiliser RPC, SOCKS, H.323, DTLS ou RSerPool.
Enfin la couche 7, la couche application apparaît. Elle est le point d'accès aux services réseaux. Elle représente le dialogue entre l'utilisateur et sa machine, donc entre l'utilisateur d'un point A et l'utilisateur d'un point B. Dans le cadre d'un service informatique, elle permet de définir ce qui peut se communiquer sur le réseau, et ce qui est impossible d'effectuer. Elle centralise donc toutes les fonctions de l'application et restitue l'information échangée à l'utilisateur, qui décide quelles actions sont nécessaires.